Quentin Coldwater est comme tous les adolescents : mélancolique, incompris, prisonnier d’un monde désespérément barbant. Et voilà que sa vie est transformée du jour au lendemain quand il est recruté par Brakebills, une école conçue pour former les magiciens tels que lui. De quoi lui faire oublier Brooklyn et même les Chroniques de Fillory, les romans de fantasy où il se réfugiait pour tromper son ennui.
MON AVIS:
Un adolescent découvre un jour, sa nature de magicien au moment d'intégrer une fameuse école de magie.
Un adolescent découvre un jour, sa nature de magicien au moment d'intégrer une fameuse école de magie.
Voilà un point de départ qui nous fait immédiatement penser à un autre personnage célèbre: Harry Potter. Or la comparaison s'arrête là car Les magiciens est tout sauf une copie de l'oeuvre de J.K Rowling.
Voilà un héros mal dans sa peau, qui boit, qui fume, qui couche. Loin d'être un roman sulfureux, la sexualité étant présente mais non prépondérante, il s'adresse tout de même à un public plus mature. Et un roman qui n'aborde pas la magie de manière conventionnelle. Ici, point de baguette ou de formule magique mais une magie rébarbative à apprendre avec des multitudes de règles.
Au final, un roman qui m'a déçu car justement je m'attendais à plus de magie. Mais elle est mise en arrière plan pour privilégier les errances et les déboires du héros. Pour une aventure qui, finalement, ne commence qu'à la seconde moitié du livre.
A signaler, une démarche originale pour promouvoir le livre. Un site présentant l'école Brakebills: http://brakebills.fr/index.html
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